Le vignoble s’étend sur la bordure orientale du Massif Central (les Monts Lyonnais), près de la ville de Lyon, délimitée au Nord par la vigne du Beaujolais, à l’est par le Rhône et son affluent la Saône et au sud par le vignoble des Côtes du Rhône. Quarante neuf communes du département du Rhône composent le territoire de l’appellation qui produit des vins tranquilles blancs, rouges ou rosé. La mention nouveau ou primeur peut être adjointe. Les vins rouges sont issus du gamay( cépages accessoires gamay de Bouze et gamay de Chaudenay). Les vins blancs ont comme cépages principales le chardonnay et l’aligoté (accessoire pinot blanc) Les vignes sont plantées sur un sous-sol essentiellement composé de granites et de roches métamorphiques. Le vignoble des Coteaux du Lyonnais se situe à la jonction entre trois grandes influences : océanique, continentale et méditerranéenne. La culture de la vigne dans la région lyonnaise remonte à la plus haute antiquité. Mais c’est surtout la fondation de l’abbaye de Savigny en 634 qui eut le plus de répercussion sur le vignoble au nord de Lyon tandis que les Célestins de Millery le développèrent au sud. Les vins du Lyonnais continuèrent à être appréciés au cours des siècles. Outre la Révolution, c'est la révolte des Voraces à Lyon, dans les années 1840 qui reste gravée dans les mémoires. Ce soulèvement des Canuts commença dans un cabaret sur les pentes de la Croix-Rousse, où le traditionnel pot d'un litre est ramené à un contenu de 46cl. Ce n'est qu'après la dernière guerre que le vignoble connut un déclin immérité. Une poignée de valeureux vignerons s’unirent en fédération (fédération des Syndicats des vins du Lyonnais). Le succès arrive avec l’attribution du label VDQS le 11 janvier 1952. Le décret du 9 mai 1984 accorde à juste titre l’AOC aux vins du Lyonnais dont l’appellation officielle est désormais « Coteaux du Lyonnais ». Vingt caves particulières et une cave coopérative produisent 14 000hl. La consommation reste locale (90%), attachée à la ville de Lyon et ses "bouchons".